Égypte : Al-Sissi affirme l’absence de différend avec l’Éthiopie sur le barrage GERD

Le 20 décembre 2025, le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi a déclaré que l’Égypte n’entretenait aucun différend avec l’Éthiopie au sujet du Grand Barrage de la Renaissance (GERD). S’exprimant au Caire, à l’issue du Forum Russie-Afrique (19-20 décembre), il a réaffirmé que la seule exigence du Caire reste un accord juridiquement contraignant garantissant ses droits sur les eaux du Nil, sans menace ni recours à la force.

Égypte : Al-Sissi affirme l’absence de différend avec l’Éthiopie sur le barrage GERD

L’Égypte a cherché à apaiser les tensions autour du Grand Barrage de la Renaissance (GERD). Le 20 décembre 2025, le président Abdel Fattah Al-Sissi a affirmé que son pays « n’entretient aucun différend » avec l’Éthiopie, qualifiée de « pays frère », malgré les désaccords persistants sur ce mégaprojet hydroélectrique construit sur le Nil Bleu.

Ces déclarations ont été faites au Caire, lors d’une audience accordée aux ministres et chefs de délégations africaines, aux représentants de la Commission de l’Union africaine et des communautés économiques régionales, à l’issue de la 2ᵉ conférence ministérielle du Forum de partenariat Russie-Afrique, tenue du 19 au 20 décembre 2025.

Le chef de l’État égyptien a toutefois rappelé la ligne rouge du Caire : la préservation de ses droits historiques sur les eaux du Nil et la conclusion d’un accord juridiquement contraignant encadrant le remplissage et l’exploitation du barrage. Al-Sissi a insisté sur le fait que, malgré les divergences, l’Égypte n’a jamais proféré de menaces, privilégiant depuis le début le dialogue diplomatique et les solutions politiques.

Cette position a trouvé un écho dans la déclaration finale du Forum, où les participants ont souligné la nécessité de lutter contre la pénurie d’eau, enjeu stratégique pour des centaines de millions d’Africains, et de renforcer la coopération entre États riverains. Le texte appelle à des relations fondées sur l’égalité des droits, la communauté d’intérêts et le respect du droit international, dans un contexte où le GERD reste l’un des dossiers hydropolitiques les plus sensibles du continent.

Avec les informations de Agence Afrique

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