Mali–Canada : Barrick récupère Loulo Gounkoto après un accord décisif
Barrick a officiellement récupéré le contrôle opérationnel de la mine d’or de Loulo Gounkoto après un accord majeur conclu le 24 novembre avec le gouvernement malien, mettant fin à plusieurs mois de tensions. L’entreprise canadienne renonce à la procédure d’arbitrage initiée auprès du tribunal du Groupe de la Banque mondiale, tandis que Bamako abandonne toutes ses poursuites, libère les employés concernés et rétrocède immédiatement la gestion du complexe aurifère.
Cet accord intervient après des révélations préliminaires indiquant qu’un consensus avait été trouvé. Il dissipe un risque majeur pour l’un des plus importants gisements aurifères d’Afrique. Situé dans l’ouest du Mali, Loulo Gounkoto constitue un pilier stratégique de l’économie nationale, dans un pays où l’or représente près de 70 % des exportations et une part déterminante des recettes fiscales.
L’annonce a été saluée par les marchés : l’action Barrick a grimpé de 2,63 % à la Bourse de Toronto, signe d’un net apaisement des inquiétudes des investisseurs. Pour Bamako, la résolution du différend représente un signal de stabilité envoyé aux partenaires du secteur, alors que le pays cherche à préserver son attractivité minière dans un contexte politique et sécuritaire encore fragile.
En mettant un terme à ce contentieux, le Mali et Barrick ouvrent une nouvelle phase de coopération autour d’un actif essentiel pour l’industrie aurifère africaine. L’accord consolide à la fois les perspectives de production et la confiance du marché dans la continuité des opérations.
Avec les informations de Sika Finance