Victoire du patrimoine marocain: le caftan inscrit à l’UNESCO, l’Algérie essuie un revers diplomatique

L’UNESCO a officiellement inscrit le caftan marocain sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel, consacrant un élément clé de l’identité marocaine. Le Comité intergouvernemental réuni en Inde a validé un dossier marocain complet mettant en avant l’histoire, l’évolution et la richesse de cet art vestimentaire séculaire. Mais cette reconnaissance a été précédée d’un moment de tension diplomatique : la délégation algérienne a tenté de retarder le vote en invoquant une demande d’amendement antérieure visant à introduire le terme « caftan » dans un autre dossier, perçue comme une manœuvre pour perturber l’initiative marocaine.

Soutenue par des États comme les Émirats arabes unis, l’Espagne et le Nigeria, la présidence du comité a finalement écarté cette demande, poussant Alger à retirer son amendement après avoir sollicité un délai de consultation. Cette séquence rappelle des précédents similaires, notamment la contestation algérienne autour de l’inscription du zellige marocain, illustrant une politisation récurrente des questions culturelles par le régime algérien.

Cette décision renforce la stratégie de soft power du Maroc, qui utilise son patrimoine pour consolider sa présence culturelle internationale. Elle intervient dans un contexte de rivalité persistante avec l’Algérie, où les symboles culturels deviennent des terrains d’affrontement diplomatique. En reconnaissant le caftan, l’UNESCO valide une réalité historiquement marocaine et affaiblit les tentatives algériennes d’influence dans les arènes multilatérales.

Pour Rabat, cette inscription consolide son image régionale et renforce son leadership culturel en Afrique du Nord. Pour Alger, le retrait forcé constitue un revers révélateur de ses difficultés à rallier des soutiens sur ces dossiers.

Avec les informations de Le360 Afrique 
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