Coupes en série dans deux ministères clés à Québec
Le 18 septembre, le gouvernement du Québec a officialisé la suppression de plus de 300 postes dans les ministères des Transports et de l’Environnement, amorçant ce que François Legault qualifie de « traitement choc » pour la fonction publique.
Le ministre des Transports, Jonatan Julien, a annoncé la réduction de plus de 200 postes équivalents temps complet, sur un total de 8000, en précisant qu’il ne s’agit que de la première phase d’un processus de rationalisation plus large.
Au ministère de l’Environnement, Bernard Drainville a confirmé l’abolition de 134 postes, soit 3,5 % des effectifs. Il affirme que cette réduction vise à rendre les évaluations environnementales plus rapides et efficaces, en ligne avec les priorités fixées par le premier ministre.
Depuis le printemps, plus de 1200 postes ont été supprimés dans divers ministères, et Québec vise un total de 2000 d’ici la fin de l’année, dans un effort pour retrouver l’équilibre budgétaire d’ici 2030. Le Conseil du Trésor appelle les ministères à fusionner des entités et à réduire le nombre de programmes.
Les syndicats s’insurgent contre le manque de transparence du processus et redoutent des impacts sur les services à la population. Le SFPQ souligne que les coupes dans l’administration auront des effets concrets sur la prestation de services, tandis que des organismes environnementaux s’inquiètent de l’affaiblissement de la capacité de surveillance de l’État en pleine crise climatique.
Avec les informations de Radio-Canada