Crise du logement : une perte annuelle de 4,2 G$ pour l’économie québécoise

Le 17 septembre, l’Observatoire québécois des inégalités a publié une étude évaluant à 4,2 milliards $ les pertes économiques engendrées par la crise du logement au Québec pour l’année 2021.

Ce montant correspond aux dépenses que 510 000 ménages, consacrant plus de 30 % de leur revenu au logement, n’ont pu injecter dans d’autres secteurs de l’économie.

Les ménages à revenus modestes, moins de 38 000 $ par an, portent le poids principal de cette charge, tandis que des milliers de logements inabordables restent vacants, représentant une inefficience de marché.

Les auteurs soulignent l’effet de la crise sur la santé publique, les finances de l’État et la qualité de vie, notamment via l’itinérance, l’insécurité alimentaire ou les déplacements forcés vers des régions périphériques.

Ils plaident pour des mesures structurelles : reconnaissance du droit au logement, développement de logements sociaux, protection de l’abordabilité locative et lutte contre la spéculation immobilière.

Avec les informations de La Presse Canadienne
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