Ottawa envisage d’assouplir les règles pour libérer 1 000 G$ en prêts bancaires

Le 17 septembre, le surintendant des institutions financières, Peter Routledge, a déclaré que les banques canadiennes disposent d’une marge de manœuvre permettant de prêter jusqu’à 1 000 milliards $ supplémentaires, tout en respectant les normes de capital actuelles.

L’OSFI envisage donc un assouplissement ciblé des règles, notamment sur le capital requis pour certains prêts aux entreprises, comme ceux liés aux projets d’infrastructure publics-privés.

Routledge a souligné que les banques ont résisté à la pandémie, à la faillite de la Silicon Valley Bank et aux récentes tensions commerciales avec les États-Unis, confirmant la solidité du système.

Cette résilience, dit-il, ne doit pas seulement être une protection, mais devenir un moteur de croissance en aidant les entreprises et les ménages à s’adapter aux défis économiques actuels.

Alors que le traité CUSMA sera renégocié en 2026, Ottawa se prépare à d’éventuelles turbulences commerciales, mais se dit confiant que le secteur financier pourra absorber le choc.

Avec les informations du Financial Post
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