Port de Contrecœur : la facture grimpe à 2,3 milliards, Ottawa envisage d’en faire plus

  • Le 11 septembre, le ministre fédéral du Commerce, Dominic LeBlanc, a confirmé que le projet de terminal de conteneurs à Contrecœur coûterait 2,3 milliards de dollars, une augmentation de 700 millions par rapport aux dernières prévisions, en pleine mise en œuvre de la stratégie de relance de Mark Carney.

  • Ce dépassement de 43 % remet en question le montage financier actuel : Québec, Ottawa et la Banque de l’infrastructure du Canada y contribuent à hauteur de 600 millions, mais 1,7 milliard reste à trouver. Ottawa n’a pas exclu d’augmenter sa participation.

  • Le partenaire privé DP World, récemment sélectionné pour construire et opérer le terminal, n’a pas précisé la part qu’il assumera. L’Administration portuaire de Montréal (APM) garde aussi le silence sur les causes précises de la hausse, bien que l’intégration de technologies automatisées soit évoquée.

  • Le projet, prévu pour 2030, doit permettre d’absorber 1,15 million de conteneurs EVP supplémentaires par an. L’APM attend toujours un permis de Pêches et Océans Canada pour intervenir dans un habitat protégé du chevalier cuivré.

  • Son statut de projet d’intérêt national le place sous la supervision du Bureau des grands projets, qui pourrait recommander de contourner les lois environnementales si l’autorisation tarde.

  • Le Port de Montréal prévoit commencer les travaux préparatoires dès le 29 septembre.

Avec les informations de La Presse.
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