Poussée chinoise dans l’IA : Huawei défie Nvidia, Pékin se détourne des puces américaines

Le 18 septembre, Huawei a révélé une feuille de route ambitieuse pour ses puces IA Ascend, tout en dévoilant son supercluster Atlas 950 SuperPoD, présenté comme le plus puissant au monde.

Le groupe chinois prévoit lancer les Ascend 950PR et 950DT en 2026, suivis des Ascend 960 et 970 d’ici 2028. Tous ces modèles intégreront une mémoire à large bande conçue en interne.

Huawei contourne ainsi les sanctions américaines en misant sur des systèmes de calcul massifs, capables d’agréger la puissance de puces locales moins avancées, pour rivaliser avec les solutions de Nvidia.

Dans un contexte de tensions croissantes, Pékin aurait ordonné l’abandon de certaines puces Nvidia comme la RTX Pro 6000D, marquant un désengagement plus net vis-à-vis des technologies américaines.

De leur côté, Nvidia et Intel ont annoncé une alliance stratégique : un investissement de 5 milliards $ de Nvidia dans Intel pour développer ensemble des puces intégrant des composantes RTX dans l’écosystème x86.

Ce rapprochement intervient alors que les ventes de Nvidia en Chine fléchissent, et que Washington renforce ses contrôles à l’exportation.

En misant sur ses propres capacités de production et le soutien de Pékin, Huawei entend réduire son retard technologique et concurrencer directement les leaders américains de l’IA.

Avec les informations de Fortune
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