Remaniement Legault : Bonnardel évincé, Guilbault déplacée, la CAQ tente un virage

  • Le 9 septembre, François Bonnardel a confirmé son exclusion du prochain Conseil des ministres de François Legault, dans un remaniement présenté comme une opération de rajeunissement.

  • Le député de Granby, élu depuis 2007, s’est dit « extrêmement déçu » mais entend terminer son mandat. Son avenir électoral demeure incertain.

  • Seul ex-ADQ encore au gouvernement, Bonnardel incarne la fin d’une époque : l’ADN de l’Action démocratique disparaît du conseil exécutif.

  • Ministre des Transports puis de la Sécurité publique, il a été éclaboussé par le fiasco SAAQclic, mais son départ était décidé avant son témoignage à la commission Gallant.

  • Geneviève Guilbault, également touchée par ce dossier, est transférée aux Affaires municipales, un ministère qu’elle convoitait et qui gagne en visibilité avec les élections municipales prévues le 2 novembre.

  • Son changement est perçu comme un mouvement latéral, mais son statut de vice-première ministre n’est pas confirmé.

  • Ce remaniement survient dans un contexte politique difficile pour la CAQ, tombée à 11 % d’appuis selon un sondage Pallas Data. Elle passe en quatrième position derrière le Parti québécois, les libéraux et le Parti conservateur du Québec.

  • François Legault tente ainsi de relancer son gouvernement avec du « sang neuf ». Plusieurs députés pourraient être promus, notamment Amélie Dionne, Samuel Poulin et Céline Haytayan.

  • La démission d’Andrée Laforest à Chicoutimi ouvre aussi la voie à un nouveau représentant du Saguenay–Lac-Saint-Jean.

Avec les informations de La Presse
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