Réforme de la protection de l’enfance autochtone : Ottawa accusé d’inaction
Le 28 juillet, la Commission nationale des chefs pour l’enfance a critiqué l’absence d’engagement d’Ottawa sur la réforme des services à l’enfance des Premières Nations.
Depuis le rejet d’un accord de 47,8 milliards $ en octobre 2024, les négociations sont au point mort, malgré les annonces de bonne volonté du gouvernement.
Les cheffes Pauline Frost et Debra Foxcroft accusent Ottawa de prioriser les projets économiques, au détriment des droits des enfants.
Elles réclament un nouveau mandat clair pour entamer une entente équitable à l’échelle du pays, et non région par région.
L’Ontario a signé une entente distincte de 8,5 milliards $, mais la Commission souhaite une approche nationale.
Le Tribunal canadien des droits de la personne a pourtant ordonné en 2016 une réforme en profondeur.
Cette inertie met en péril l’avenir de milliers d’enfants autochtones, dont les droits sont reconnus mais toujours bafoués.
Avec les informations de Radio-Canada