Séoul et Tokyo contestent les exigences américaines sur leurs investissements massifs

  • Le 11 septembre, la Corée du Sud et le Japon ont intensifié leurs critiques contre les accords commerciaux négociés avec Washington.

  • Ces pays avaient promis près de 1 000 milliards $ d’investissements aux États-Unis pour obtenir une réduction des tarifs douaniers, mais les conditions imposées par Donald Trump suscitent une vive controverse.

  • En Corée du Sud, la colère est montée après une descente d’agents d’immigration sur le chantier d’une usine Hyundai-LG en Géorgie.Au total, 317 travailleurs coréens ont été arrêtés puis rapatriés, suscitant un malaise diplomatique.

  • Le président Lee Jae Myung a prévenu que ses entreprises « hésiteront » désormais à investir sans assouplissement des règles de visas.
    L’accord en cours prévoit 350 milliards $ d’investissements, dont 150 milliards pour la construction navale, mais Séoul refuse d’accepter les mêmes concessions que Tokyo.

  • Au Japon, le mémorandum d’entente signé en juillet impose 550 milliards $ d’investissements sous contrôle direct de Trump.

  • Si Tokyo refuse un projet, Washington pourrait relever ses tarifs douaniers.
    Ce dispositif, jugé humiliant par plusieurs observateurs, a fragilisé politiquement le premier ministre Shigeru Ishiba, qui a annoncé sa démission.

  • Ces tensions montrent les risques d’une dépendance accrue aux États-Unis.
    Elles révèlent aussi une fracture entre l’objectif américain de rapatrier des industries stratégiques et la volonté de Séoul et Tokyo de préserver leur souveraineté économique.
    Les prochaines négociations détermineront si ces alliances peuvent résister à la pression croissante de Washington.

Avec les informations du New York Times
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