Traduction partielle : la Cour suprême amorce un geste, mais reste sous pression
Le 28 juillet, la Cour suprême du Canada a annoncé qu’elle traduirait 24 jugements unilingues datant d’avant 1970, sélectionnés parmi les plus influents.
Ce geste symbolique, lancé à l’occasion du 150e anniversaire de l’institution, intervient alors qu’une poursuite a été intentée par l’organisme Droits collectifs Québec (DCQ).
La Cour avait retiré les jugements non traduits de son site en novembre 2024, invoquant des coûts trop élevés et l'absence d’obligation rétroactive.
Les traductions n’auront toutefois pas de valeur officielle, les auteurs des jugements étant décédés.
Le comité Rothstein-Gascon a insisté pour élargir à l’avenir la portée du projet, mais aucun calendrier n’a été précisé.
DCQ, tout en saluant un progrès, maintient sa procédure en Cour fédérale, dénonçant un traitement linguistique inégal et l’absence d'engagement ferme pour l’ensemble des décisions historiques.
Avec les informations de Radio-Canada