Une usine de cobalt à Bécancour : WMC entre dans la filière batterie québécoise

Le 18 septembre, La Presse a révélé que le groupe néerlandais WMC prévoit implanter une usine de raffinage de cobalt dans le parc industriel de Bécancour. Ce projet s’inscrit dans la chaîne de valeur des batteries pour véhicules électriques, dont les matériaux de cathodes représentent 40 % du coût. L’usine permettrait de produire un ingrédient clé à partir de cobalt, destiné à la fabrication de composés actifs.

La firme européenne a officiellement transmis un avis d’investissement au gouvernement fédéral et mène des pourparlers avec Québec. Elle évoque un site stratégique en raison de l’électricité hydroélectrique à bas coût, des transports efficaces et de la proximité d’acteurs industriels. La capacité prévue couvrirait les besoins de fabrication de près de 900 000 batteries par an.

Ce projet industriel s’inscrit dans un contexte local en mutation. Le même jour, la Vallée de la transition énergétique (VTE) a dévoilé son Plan stratégique 2024-2028, avec un premier projet pilote à Bécancour. Ce dernier misera sur la modélisation 3D pour anticiper l’impact du développement industriel sur la qualité de vie et la mobilité, en lien avec la croissance rapide de la filière batterie.

Malgré les turbulences dans le secteur, notamment le retrait de Northvolt, Bécancour continue d’attirer les investissements. WMC, comme d’autres promoteurs, a d’ailleurs sollicité un appui financier du gouvernement Legault, selon le registre des lobbyistes.

Avec les informations de La Presse
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