Donald Trump et Cyril Ramaphosa, le bras de fer se poursuit
Les relations entre les États-Unis et l’Afrique du Sud se tendent fortement à l’approche du sommet du G20 2026 à Miami. Donald Trump a annoncé sur sa plateforme Truth Social que l’Afrique du Sud ne serait pas invitée, accusant Pretoria de persécuter les fermiers blancs, des accusations qualifiées de désinformation par le gouvernement sud-africain. Le bureau du président Cyril Ramaphosa a insisté sur le statut de membre indépendant et à part entière du pays au G20 et a dénoncé toute tentative d’ingérence.
Les tensions s’ajoutent aux différends déjà existants : la suspension de l’aide américaine, l’imposition de droits de douane de 30% sur les produits sud-africains et les critiques concernant la loi sur l’expropriation foncière, jugée discriminatoire par Washington. La plainte déposée par Pretoria en 2023 devant la Cour internationale de justice contre Israël pour sa guerre à Gaza a également contribué à la détérioration des relations bilatérales.
Malgré l’absence de l’Afrique du Sud au sommet du G20 à Johannesburg, le pays a assuré la passation symbolique de la présidence du G20 aux États-Unis. Pour Cyril Ramaphosa, l’attitude américaine est « regrettable » alors que Pretoria s’efforce de renforcer les relations diplomatiques. Le bras de fer entre Trump et Ramaphosa illustre un conflit multiforme mêlant enjeux géopolitiques, questions foncières et droits des minorités, menaçant la coopération bilatérale entre les deux pays.
Avec les informations de Deutsche Welle