Ghana : Mahama réaffirme la liberté de la presse et appelle au dialogue avec les forces de sécurité

Lors des 29ᵉ GJA Media Awards à Kumasi, le président ghanéen John Dramani Mahama a réaffirmé son attachement à une presse libre et protégée, tout en annonçant la création d’un forum permanent de concertation entre les médias et les forces de sécurité. Il a insisté sur sa tolérance zéro envers toute forme d’intimidation, d’ingérence ou d’agression contre les journalistes, saluant la « maturité » de la profession et la décision de la GJA de délocaliser la cérémonie hors d’Accra.

Le Ghana, 52ᵉ au classement mondial de la liberté de la presse 2025 (RSF), a perdu deux places par rapport à 2024, en raison de pressions croissantes sur certains organes indépendants et de cas isolés de violences policières. Cette situation, bien que moins alarmante que chez ses voisins, interroge la capacité d’Accra à maintenir son image de modèle démocratique dans une région ouest-africaine secouée par les coups d’État et les restrictions de la presse.

Sur le plan diplomatique, la déclaration de Mahama vise aussi à rassurer les partenaires internationaux, notamment l’Union européenne et les États-Unis, qui conditionnent une partie de leur coopération à la gouvernance et à la liberté des médias. En réaffirmant ces garanties, le Ghana cherche à se distinguer des régimes militaires environnants, tout en consolidant sa position de pôle démocratique et économique stable face à la montée des populismes et des tensions sécuritaires régionales.

Avec les informations d’APA News
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