Libération des trois Égyptiens enlevés au Mali
Les autorités égyptiennes ont annoncé la libération des trois ressortissants enlevés le 9 novembre au Mali, un incident qui avait ravivé les inquiétudes autour de l’insécurité persistante au Sahel. Le rapt avait été revendiqué par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), affilié à Al-Qaïda, qui impose depuis des mois des blocus économiques dans plusieurs zones maliennes et avait réclamé une rançon de cinq millions de dollars.
Dès l’enlèvement, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, avait demandé à son homologue malien Abdoulaye Diop d’intervenir rapidement. Bamako avait assuré suivre la situation de près et mobiliser ses services de sécurité. L’affaire a également suscité une forte réaction internationale : la Commission de l’Union africaine avait dénoncé une violation grave du droit international et exigé une libération immédiate.
La résolution de cet incident représente un soulagement diplomatique pour l’Égypte, engagée dans une coopération sécuritaire croissante avec les pays sahéliens. Elle met aussi en lumière la fragilité de la situation au Mali, où les groupes jihadistes cherchent à affaiblir l’État en ciblant les civils et les partenaires étrangers. Cette dynamique continue d’inquiéter les pays riverains et leurs alliés, qui redoutent une extension des menaces régionales.
Le Caire appelle désormais ses ressortissants à la prudence maximale, à éviter les déplacements hors de Bamako et à respecter strictement les consignes locales. Les autorités égyptiennes poursuivent leurs échanges avec Bamako pour renforcer la protection de leurs citoyens et maintenir un dialogue sécuritaire indispensable dans un contexte régional marqué par l’instabilité.
Avec les informations de Ahram Info