Mali : le gouvernement écarte le risque d’une prise de contrôle djihadiste
Le 12 novembre, le chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop, a affirmé que la prise de contrôle du pays par des groupes djihadistes était « très improbable ».
Cette déclaration intervient alors que l’Union africaine appelle à une réaction internationale urgente face à l’aggravation de la situation sécuritaire.
Depuis septembre, des combattants affiliés à Al-Qaïda mènent un blocus du carburant à Bamako, causant de longues files d’attente dans les stations-service et la fermeture temporaire d’écoles.
Le ministre considère cette offensive comme une tentative de déstabilisation visant à provoquer la chute du régime militaire installé après les coups d’État de 2020 et 2021.
Diop estime que les inquiétudes internationales reposent sur une mauvaise compréhension de la réalité sur le terrain.
Le gouvernement affirme avoir atténué les effets du blocus, et plusieurs écoles ont rouvert cette semaine.
Malgré les appels des pays occidentaux à évacuer leurs ressortissants, les autorités assurent maîtriser la situation.
En parallèle, Bamako accueille actuellement l’exposition de défense BAMEX’25, à laquelle participent notamment des entreprises turques.
Avec les informations de Africanews et Reuters