Soudan–États-Unis : les belligérants accueillent l'initiative de paix menée par Donald Trump
Les Forces de soutien rapide (FSR) au Soudan ont annoncé leur soutien à toutes les initiatives internationales destinées à mettre fin à la guerre, à un moment où les pressions diplomatiques américaines et saoudiennes s’intensifient. Cette ouverture intervient alors que les efforts de l’administration Trump se concentrent sur la résolution de huit conflits mondiaux, dans l’espoir pour le président américain d’asseoir sa stature de médiateur international. Après l’accord de cessez-le-feu à Gaza et l’adoption par l’ONU d’un plan de paix pour cette zone, Trump s’emploie également à négocier un règlement en Ukraine et à favoriser un cessez-le-feu permanent au Soudan.
L’attitude des FSR contraste avec celle de l’armée soudanaise, plus prudente et marquée par des courants internes issus de l’ancien régime. Selon des diplomates européens, ces factions, attachées à une vision idéologique islamiste rigide, ont plusieurs fois enrayé les tentatives de médiation menées par Washington, Riyad et les Nations unies. Cette fracture interne complique les efforts actuels au moment où les combats se poursuivent au Darfour et au Kordofan, aggravant une crise humanitaire déjà extrême.
Les acteurs internationaux estiment que la réussite des pourparlers dépendra de la capacité des médiateurs à dépasser ces blocages idéologiques et à ramener les deux camps vers une négociation durable. Parallèlement, l’extension du conflit alimente les inquiétudes européennes face à l’augmentation des flux migratoires en provenance du Soudan vers l’Afrique du Nord, puis la Méditerranée. Cette route pourrait accentuer les tensions politiques internes en Europe, déjà fragilisée par la montée de l’extrême droite et ses positions radicales sur l’immigration.
Avec les informations de Atalayar