Économie canadienne : Deloitte écarte la récession technique en 2025

Le 29 septembre, Deloitte Canada a publié une mise à jour de ses perspectives économiques, dans laquelle elle estime désormais que le pays évitera une récession technique cette année. Contrairement à ses prévisions d’avril, qui anticipaient deux trimestres consécutifs de contraction du PIB, la firme prévoit désormais une croissance de 1,2 % au troisième trimestre, après une performance modeste mais positive au deuxième.

Cette amélioration s’explique en partie par la résilience de certains secteurs et par un regain anticipé de la confiance des entreprises. Deloitte projette une croissance de 1,7 % pour l’année 2026, stimulée par des politiques publiques jugées plus efficaces, notamment en matière de réduction des obstacles au commerce intérieur et à l’amélioration de la productivité.

Le marché du travail demeure fragile, avec un taux de chômage à 7,1 % et une perte nette de 38 500 emplois depuis janvier, surtout dans les secteurs manufacturier, agricole, du transport et du soutien aux entreprises. Toutefois, la firme ne prévoit pas de détérioration marquée à court terme, misant sur une stabilisation des effectifs en dehors des industries touchées par les tensions commerciales.

Deloitte prévient cependant que ces prévisions reposent sur le maintien des exemptions tarifaires dont bénéficie le Canada dans le cadre de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM). Une perte de ce statut, lors de la révision prévue en 2026, pourrait avoir des conséquences significatives : l’impact sur le PIB pourrait atteindre 2,5 % sur cinq ans.

En somme, l’économie canadienne montre des signes de résistance, mais reste exposée à des risques structurels et géopolitiques.

Avec les informations du Financial Post
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