Des proches de Trump poussent pour évincer Maduro

Le 29 septembre 2025, des conseillers proches du président Trump, en premier lieu Marco Rubio, flanqué du directeur de la CIA John Ratcliffe et d’autres alliés, ont poussé pour une campagne plus agressive visant à évincer Nicolás Maduro, justifiant cette orientation par des accusations selon lesquelles Maduro dirigerait un réseau de trafic de drogues constituant une menace imminente pour les États‑Unis.

L’exécutif a déjà autorisé des frappes meurtrières contre des embarcations suspectées de trafic et a massé plus de 6 500 soldats dans la région; des plans pour des opérations ciblées à l’intérieur du Venezuela sont en préparation, même si la Maison‑Blanche n’a pas formellement approuvé d’intervention terrestre.

Des responsables de l’opposition exilée, dont des alliés de María Corina Machado, déclarent avoir conçu un plan pour les cent premières heures suivant la chute de Maduro, visant à installer Edmundo González et à coordonner actions diplomatiques, financières, de renseignement et policières avec Washington et des partenaires étrangers.

La justification américaine s’appuie sur une mise en accusation du département de la Justice et sur l’argument d’une urgence counternarcotics, mais des experts juridiques jugent illégales les frappes sans mandat international et des figures pro‑diplomatie mettent en garde contre le risque d’un conflit prolongé.

Le choix posé est net : poursuivre une stratégie offensive présentée comme nécessaire pour contenir le trafic de stupéfiants ou privilégier la voie diplomatique, sachant que toute opération de changement de régime sans large autorisation internationale risque d’entraîner une déstabilisation régionale, une crise migratoire et un long enlisement militaire.

Avec les informations de The New York Times
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