Le Hamas accepte de libérer tous les otages, mais refuse la démilitarisation

Selon un communiqué, publié le 6 octobre 2025, le Hamas a affirmé sa volonté de libérer tous les otages détenus en Israël, qu’ils soient vivants ou morts. Cependant, l’organisation refuse de se désarmer ou de déposer les armes, jugeant que sa capacité militaire reste essentielle pour assurer la sécurité et défendre les intérêts de la population palestinienne. Le groupe demande que les échanges et les négociations futures prennent en compte cette condition non négociable.

La position se situe dans le contexte de négociations complexes entre Israël et le Hamas, notamment depuis le cessez-le-feu négocié en janvier 2025 sous l’égide des États-Unis, du Qatar et d’autres médiateurs. Dans ce cadre, des phases de libération des otages ont déjà eu lieu, mais des désaccords persistent sur les modalités, l’étendue des échanges et les engagements de désarmement. Plusieurs phases prévoyaient la restitution d’otages en échange de prisonniers palestiniens détenus en Israël. Jusqu’à présent, Israël a libéré des prisonniers palestiniens en échange de la libération de certains otages, alors que d’autres restent captifs.

Cette demande du Hamas de libérer tous les otages tout en maintenant sa structure armée creuse un fossé central dans les pourparlers : Israël exige souvent que la libération totale soit accompagnée d’une démilitarisation, une condition que le Hamas rejette. La controverse entre ces positions soulève un enjeu fondamental de sécurité et de souveraineté pour les deux parties, et complexifie la réalisation d’un accord durable. 

Avec les informations de Radio-Canada
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