Legault lance un vaste chantier de réforme, entre syndicalisme et bureaucratie
Le 17 septembre, le ministre du Travail Jean Boulet a défendu la réforme à venir du régime syndical, affirmant qu’il ne s’agit ni d’un affrontement ni d’une déclaration de guerre.
Cette sortie fait suite aux propos de François Legault, qui a évoqué une volonté de « faire la guerre » aux syndicats pour moderniser leurs règles, une des quatre priorités énoncées lors du remaniement ministériel du 10 septembre.
Le gouvernement cherche aussi à réduire la bureaucratie : en éducation, une enveloppe de 540 millions $ est désormais liée à une fusion régionale ou nationale de services administratifs dans les centres de services scolaires.
Les syndicats du milieu scolaire dénoncent une réforme mal arrimée aux réalités locales, potentiellement destructrice d’emplois, et sans gain clair pour les élèves. Certaines directions expriment des craintes similaires.
Dans un contexte de fort mécontentement, 70 % d’insatisfaction selon un récent sondage, ces annonces traduisent la volonté du gouvernement Legault de reprendre l’initiative politique en recentrant son action sur l’efficacité étatique et la discipline budgétaire.
Avec les informations de La Presse Canadienne et Radio-Canada