Legault radicalise son discours et cible syndicats et « islamistes radicaux »
Dans son discours d’ouverture de la nouvelle session parlementaire, le premier ministre François Legault a adopté un ton plus ferme en ciblant deux groupes : les syndicats et les « islamistes radicaux ». Il a annoncé une série de mesures axées sur quatre priorités : l’économie, l’efficacité de l’État, la sécurité et l’identité québécoise. Il a dénoncé un manque de transparence chez certains dirigeants syndicaux et promis un projet de loi pour moderniser le régime syndical, insistant sur la démocratie interne et une meilleure reddition de comptes.
Sur le plan identitaire, il a fustigé les « islamistes radicaux » qu’il accuse de vouloir imposer leurs valeurs contraires à l’égalité hommes-femmes. Il promet de renforcer la laïcité de l’État, notamment par une loi interdisant les « prières de rue » et élargissant l’interdiction du port de signes religieux aux garderies. Un projet de constitution québécoise sera aussi déposé pour affirmer les valeurs et l’autonomie de la province.
Le premier ministre a également annoncé des mesures économiques, dont une augmentation des investissements de la Caisse de dépôt dans l’économie québécoise et un projet de loi pour accélérer la réalisation de projets stratégiques. Malgré un déficit budgétaire, il demande au ministre des Finances de trouver des solutions pour alléger le fardeau financier des citoyens.
Enfin, un « traitement choc » dans la bureaucratie est prévu avec des réductions de postes et une révision des façons de faire. Legault appelle à une culture du risque mesuré pour rendre l’État plus efficace. Il mise sur l’identité et l’économie pour solidifier sa base électorale avant 2026.
Avec les informations de La Presse Canadienne et La Presse