Les actifs canadiens gagnent en attrait dans un contexte mondial incertain

Le 1er octobre, une analyse de Desjardins conclut que l’environnement géopolitique instable et la fragmentation économique renforcent l’attrait des actifs canadiens.

Alors que les banques centrales adoptent des trajectoires divergentes, la Banque du Canada a repris en septembre son cycle d’assouplissement, profitant d’une inflation de base en normalisation.

Cet assouplissement, combiné à un resserrement plus lent au Royaume-Uni et à une politique monétaire prudente aux États-Unis, contribue à une baisse graduelle des taux hypothécaires et à une stabilisation de l’activité immobilière canadienne.

En parallèle, la perspective d’un budget fédéral responsable cet automne pourrait accentuer la baisse des rendements obligataires à long terme.

Les investisseurs étrangers, inquiets des risques institutionnels aux États-Unis, se tournent vers le marché canadien, perçu comme plus résilient.

La Bourse de Toronto (TSX) se distingue : elle a généré des rendements largement répartis, en contraste avec la concentration des gains du S&P 500.

Le secteur des matériaux, notamment, a agi comme valeur refuge face à l'affaiblissement du dollar américain.

Avec environ 80 % des titres du TSX en hausse cette année, les actions canadiennes offrent une diversification sectorielle jugée plus saine par les stratèges.

La stabilité macroéconomique relative du Canada, l’effet favorable des produits de base et la modération des risques hypothécaires soutiennent cette dynamique.

Desjardins anticipe donc une surperformance persistante du TSX par rapport au S&P 500 en 2025 et 2026, appuyée par un rééquilibrage des portefeuilles mondiaux.

Avec les informations de Desjardins
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