Ottawa autorisé à acheter 26 lance-roquettes HIMARS pour 2,4 G$ US
Le 1er octobre, le département d’État américain a donné son feu vert à une vente potentielle de 26 lance-roquettes HIMARS (High Mobility Artillery Rocket Systems) au Canada, pour un montant évalué à 2,4 milliards $ US.
Le contrat, qui inclurait également des pods de roquettes pour l’entraînement et les opérations, n’est pas encore finalisé. Il doit d’abord obtenir l’aval du Congrès américain, qui dispose de 15 jours pour s’y opposer. Le gouvernement canadien devra ensuite négocier directement avec Washington, qui agira comme intermédiaire avec Lockheed Martin.
Ce système d’artillerie mobile a démontré son efficacité en Ukraine et s’inscrit dans un effort plus large du Canada pour moderniser ses capacités militaires, notamment dans le cadre des plans de dissuasion de l’OTAN.
Selon le Pentagone, cette acquisition renforcerait la contribution canadienne à la défense hémisphérique et à la stabilité européenne, tout en servant les objectifs de sécurité des États-Unis.
Le contrat inclurait aussi des services techniques et logistiques fournis par des sous-traitants américains. Cette clause risque d’alimenter les critiques envers le gouvernement de Mark Carney, qui avait promis, lors des dernières élections, de diversifier les fournisseurs d’équipement militaire.
Le dossier HIMARS s’ajoute à d’autres achats controversés, dont celui des avions de chasse F-35, également fabriqués par Lockheed Martin, qui illustrent la forte dépendance du Canada à l’égard de l’industrie militaire américaine.
Avec les informations de CBC News