Ottawa promet un virage pro-concurrence, les entreprises réclament un appui aux entrepreneurs

Le 1er octobre, à l’occasion du Sommet annuel du Bureau de la concurrence à Ottawa, la ministre de l’Industrie Mélanie Joly a promis un virage « hawkish » en matière de concurrence, jugeant cette approche essentielle pour freiner la hausse des prix et renforcer l’économie.

Elle a annoncé une mobilisation de toutes les branches du gouvernement pour favoriser des marchés plus dynamiques et inclusifs, affirmant que l’accessibilité économique passe par une concurrence accrue.

Le commissaire à la concurrence, Matthew Boswell, a plaidé pour des réformes structurelles, appelant à lever les barrières commerciales interprovinciales et à harmoniser les régimes réglementaires. Il a souligné que l’économie canadienne s’était « appauvrie en dynamisme » depuis 15 ans, en raison notamment d’un fardeau réglementaire en hausse de 37 %.

Des entrepreneurs présents ont exhorté Ottawa à aller au-delà du discours en soutenant concrètement les entreprises canadiennes, notamment les start-ups et les PME, face à la concurrence étrangère. Andrew Graham, PDG de Borrowell, a critiqué le manque d’ambition du pays pour ses propres champions économiques.

Marwa Abdou, de la Chambre de commerce du Canada, a insisté sur l’importance d’inclure les femmes et les personnes issues de l’immigration dans les politiques de soutien entrepreneurial.

Rachel Wasserman a mis en garde contre la vague imminente de cessions d’entreprises, représentant 2 000 milliards de dollars d’actifs, sans relève entrepreneuriale adéquate. Elle appelle à des mécanismes de financement ciblés pour faciliter la reprise par des Canadiens.

Avec les informations du Financial Post
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