Prêts pardonnables : 66 % des fonds versés à des entreprises étrangères
Depuis 2020, le gouvernement Legault a versé 1,43 milliard $ en « prêts pardonnables », dont 66 %, soit 894,6 M$, à des entreprises étrangères ou à leurs filiales.
Le chantier maritime Davie, détenu par un groupe britannique, a obtenu 325 M$, soit la plus grosse part, pour moderniser ses installations à Lévis.
D’autres bénéficiaires incluent Volta Energy (150 M$) et Ultium CAM (134,2 M$), deux entreprises liées à la filière batterie, ainsi que des multinationales comme Alstom ou Grifols.
Le programme, peu transparent, n’a pas rendu publiques les conditions de remboursement ni les montants réellement pardonnés à ce jour.
Des experts dénoncent l’absence de lignes directrices claires et s’interrogent sur la stratégie économique du Québec.
Le gouvernement fédéral, lui, parle plutôt de « prêts-subventions » conditionnels.
Ce flou alimente l’impression d’un saupoudrage d’aides publiques sans logique cohérente, au détriment d’une planification structurée du développement industriel.
Avec les informations du Journal de Montréal