Réinvestissement en éducation : des fonds publics pourraient alimenter le privé

  • Le 2 septembre, la Fédération des professionnels de l’éducation (FPPE-CSQ) a exprimé sa crainte que les conditions d’accès aux 425 M$ promis par Québec incitent les écoles à recourir au privé.

  • Pour recevoir les fonds, les centres de services doivent plafonner leur nombre d’employés en équivalents temps complet.

  • Dans un contexte de pénurie persistante, plusieurs directions d’établissement affirment déjà être contraintes de renoncer à des embauches.

  • Le président de la Fédération des directions d’école juge le recours au privé plausible dans ces conditions, notamment pour des services spécialisés comme l’orthophonie.

  • Le cabinet du ministre Bernard Drainville se dit conscient du risque et a débloqué 89 M$ additionnels pour 17 centres particulièrement touchés, tout en rappelant que l’expertise interne doit être priorisée.

  • Reste que cette dynamique pourrait fragiliser les services scolaires publics à long terme, en externalisant des fonctions clés du soutien aux élèves.

Avec les informations de Radio-Canada
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