Régime forestier : l’APNQL rejette le projet de loi 97, l’industrie emboîte le pas

  • Le 9 septembre, l’Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador (APNQL) a réclamé le retrait complet du projet de loi 97 sur le régime forestier, dénonçant l’absence de garanties sur l’intégration de leurs propositions et une consultation jugée superficielle.

  • Elle affirme que seule une reprise du processus, sur la base d’une véritable co-construction législative, permettrait de respecter les droits ancestraux et de rétablir un équilibre entre exploitation et protection des forêts.

  • Le Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ) et la Fédération québécoise des municipalités (FQM) ont à leur tour demandé au gouvernement de « corriger le tir », appelant à conclure des ententes de nation à nation avec les Autochtones et à créer des sociétés régionales de gestion forestière.

  • Dans sa version actuelle, le projet de loi confie aux entreprises forestières la planification des travaux, une mesure critiquée par les Premières Nations, les environnementalistes et les scientifiques.

  • L’opposition est désormais unanime : Premières Nations, élus, environnementalistes et industrie rejettent un projet accusé d’accroître les tensions et de menacer la paix sociale, alors que les blocus forestiers se multiplient.

  • Le contexte politique complique la donne : un remaniement ministériel est imminent, la rentrée parlementaire reportée, et la prorogation pourrait forcer l’abandon du projet de loi.

  • L’industrie forestière, touchée par des fermetures d’usines, maintient sa pression : elle réclame une réforme crédible pour sortir d’un statu quo jugé intenable dans plusieurs régions.

Avec les informations de Radio-Canada et La Presse
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