Trump cible Chicago : une escalade politique et judiciaire

Le 8 octobre, le président américain Donald Trump a publiquement demandé l’arrestation du maire de Chicago, Brandon Johnson, et du gouverneur de l’Illinois, J. B. Pritzker, les accusant de ne pas assurer la sécurité des agents de l’immigration fédérale (ICE).

Ces déclarations surviennent après l’arrivée de 200 gardes nationaux près de Chicago, sur les 700 autorisés par Trump. Le président qualifie la ville de « zone de guerre », évoquant des manifestations autour d’un centre ICE.

L’opposition démocrate a saisi les tribunaux pour contester la légalité de ce déploiement, l’accusant de représailles politiques. Une audience judiciaire est prévue jeudi.

Une juge avait déjà suspendu un déploiement similaire à Portland, jugeant qu’il n’existait ni insurrection ni menace à la sécurité nationale.

Trump menace désormais d’invoquer l’Insurrection Act, une série de lois anciennes permettant d’utiliser l’armée à l’intérieur du pays, en principe prohibée.

Plusieurs grandes villes dirigées par des démocrates, dont Los Angeles, Washington et Memphis, ont déjà fait l’objet de déploiements militaires ordonnés unilatéralement par Trump. Cette stratégie alimente une polarisation croissante entre le gouvernement fédéral et les administrations locales, et accentue les tensions à l’approche des élections de 2026.

Avec les informations de l’Agence France‑Presse
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