Le PQ veut encadrer la haute fonction publique pour en finir avec l’impunité
Le 24 septembre, le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, a présenté les grandes lignes d’un projet de loi visant à rendre la haute fonction publique québécoise plus imputable, transparente et efficace.
Ce texte, qui sera piloté par le député Pascal Paradis, entend mettre fin à la pratique du « tablettage », qui permet à des hauts fonctionnaires fautifs d’être simplement déplacés à d'autres postes sans conséquence réelle.
Le projet prévoit notamment l’introduction d’auditions en commission parlementaire pour les candidats à la tête des grands organismes publics, comme Hydro-Québec, la CDPQ ou la SAAQ, ainsi que des redditions de comptes plus fréquentes et un encadrement plus strict des bonus de performance.
Paul St-Pierre Plamondon a fustigé la croissance incontrôlée de la bureaucratie sous la CAQ, qui aurait, selon lui, augmenté deux fois plus vite que la population. Il a cité le fiasco de la plateforme SAAQclic comme exemple emblématique d’un système sans imputabilité.
Le chef péquiste affirme que le projet de loi s’appuiera sur les meilleures pratiques internationales et se dit ouvert à ce que le gouvernement s’en inspire. Il appelle à recentrer l’État québécois sur ses fonctions fondamentales, à l’approche des élections de 2026.
Cette proposition s’inscrit dans un contexte où plusieurs formations, dont les conservateurs d’Éric Duhaime, plaident également pour une réduction du poids de l’appareil d’État et une plus grande efficacité des services publics.
Avec les informations de La Presse Canadienne