Legault promet des coupes massives dans la fonction publique québécoise
Le 12 septembre, le premier ministre François Legault a déclaré qu’il entendait abolir des milliers d’emplois dans la fonction publique du Québec. Selon lui, l’appareil bureaucratique est devenu trop lourd, malgré les 10 200 fonctionnaires supplémentaires embauchés depuis 2018 pour rattraper des besoins en santé et en éducation. Il a promis des résultats concrets « dans les prochains mois ».
Cette volonté de réduire l’État s’accompagne d’un projet de simplification réglementaire. M. Legault a affirmé vouloir s’inspirer du gouvernement fédéral, qui a adopté la loi C-5 pour accélérer certains projets. Québec envisage une mesure équivalente, surnommée « Q-5 », qui permettrait de réduire les délais sans abaisser les critères environnementaux. L’objectif principal est de débloquer rapidement des projets d’Hydro-Québec, évalués à 200 milliards $.
Le premier ministre a également ouvert un front avec les syndicats. Il souhaite « moderniser » le régime syndical en exigeant que les grèves soient votées par une majorité de membres et en encadrant l’usage des cotisations, notamment lorsqu’elles servent à contester devant les tribunaux des lois provinciales comme celle sur la laïcité.
Malgré des sondages défavorables, M. Legault croit que ce virage axé sur la réduction de la bureaucratie, la relance économique et la réforme syndicale peut rallier les électeurs. Il se dit confiant d’obtenir un troisième mandat pour la Coalition avenir Québec lors des élections générales prévues en octobre 2026.
Avec les informations du Journal de Québec